Dès le début de la crise a lieu d’importantes manifestations appelant à sa démission. Sous la pression de la rue et de ses alliés de la coalition, il prétexte devoir de soigner un problème de santé pour démissionner entrainant la démission conjointe de son gouvernement le 26 janvier 2009.
Durant le printemps 2009, une commission parlementaire est créée pour déterminer qui sont les responsables de la crise. Le rapport pointe du doigt le gouvernement de l’époque, toutefois seul Geir Haarde est placé devant les tribunaux, suite à un vote du Parlement (dorénavant tenu par les députés de l’Alliance) en septembre 2010. Haarde est sous le coup de quatre chefs d’accusations dont les principaux sont la non diffusion d’information prévoyant début 2008 d’importants risques financiers liés aux banques, l’inaction pour réduire le poids des banques et d’être coupable de la faillite de l’Islande. Finalement, ce procès a lieu en mars-avril 2012. Il est jugé coupable de la faillite de son pays mais n’écope d’aucune peine.
De nombreuses personnes, dont des adversaires politiques, pointent du doigt ce procès le considérant comme une volonté de recherche d’un bouc émissaire alors que les enquêtes effectué expliquaient que dès 2006 la crise ne pouvait être évitée et qu’elle avait été provoquée par de multiples facteurs venant tant de l’intérieur que de l’extérieur. Bien que n’étant pas responsable de la crise en tant que Premier ministre, on peut dire qu’il a toutefois été membre d’un système politique qui a favorisé cette dérégulation.
A ce jour, seul Geir Haarde et deux banquiers – de faibles envergures – ont été jugé coupables en tant que responsable de la crise. David Oddsson et les principaux financiers islandais, (les Néo-Vikings) n’ont subis aucun procès et n’ont été que rarement inquiétés. Certains accusent par conséquent la justice islandaise de partialité.